Dans la commune de Ndioum les populations de plusieurs localités du département ont battu le macadam, hier, pour crier leur ras-le-bol et exiger un scanner au niveau de l’hôpital régional. Ces dernières dans un bel élan de solidarité ont peint un table sombre de la situation de l’établissement sanitaire. Une structure sanitaire qui reçoit, selon elles, des centaines de patients presque chaque jour. Et malgré cela, les malades atteints d’accidents vasculaires cérébrales (Avc) sont laissés à leur propre sort, à en croire les populations. Selon Ousmane Sakho l’un des principaux organisateurs de ce rassemblement les patients font des centaines de kilomètres pour se faire soigner dans les hôpitaux de Saint Louis ou même jusqu’à Louga. Et parfois même, il se trouve que ces hôpitaux ne détiennent pas de scanner ou soit ils sont en panne.
Créé en vers les années 1974, selon les manifestants l’hôpital de NDioum ne dispose pas toujours de scanner. Ce que ces populations trouvent anormal et injuste pour un hôpital qui reçoit de malades venant des départements de Linguère, Matam et même de la sous-région. Ces populations demandent le relèvement du plateau médical pour une bonne prise en charge de tous les patients. Elles soutiennent que beaucoup de malades évacués ailleurs pour se faire soigner y perdent la vie en cours de route ou arrivent dans les structures sanitaires exténués. Ainsi ces populations ont invité le président de la République Macky Sall et au ministre de la Santé et de l’Action sociale de faire vite pour qu’un scanner soit installé dans leur hôpital. Ce qui atténuera disent-elles, la souffrance des populations et qui va à coup sûr baisser le taux de décès élevé des malades atteints d’Avc.
Abou Kane